Oserais tu excité un homme au point de se retrouver dans cette petite chambre toute cosie... un fauteil avec moi assis un petit verre de vin à la main... que je puisse dire... a La voilà, qu'avec son joli minois, elle devient effrontée.... Son sourire d'ange clouée sur son visage, tu provoques, une nouvelle fois mon ardeur...!

Que dis-je... Tu provoques...? Non...! Bien plus que la provocation, c'est un défi qui se faufile dans ton regard.... Petite chipie qui croit avoir le droit de jouer de mon état... Et dans quel état tu me mets...? Rien que d'y penser, mes mains chauffent autant que mon esprit bouillonne... Toi qui s'évertue à garder les jambes croisées, tu le sais pourtant, que dans un instant... Tu ne pourras pas y échapper... Tu le sais, pourtant...

Tes chaussures qui claquent sur le sol alors que tu te rends à la fenêtre, ces bas noirs à la ligne parfaite qui suivent tes jambes, l'arrondi de tes fesses qui s'offre à ma vue quand tu lèves les bras pour tirer les rideaux et plonger ainsi la pièce dans une pénombre ont raison de moi... Je m'approche de toi, qui est restée, les mains appuyées de chaque côté de la fenêtre.... Je m'appuie contre toi, et avec une main sur la cambrure de tes reins et de l'autre j'enserre ta gorge si délicieuse.... Mais tu sais bien que je vais te faire mal un peu, maintenant... Mais tu sais combien je vais t'aimer dans ta douleur... Tu sais que tu es mon Joyau, ma Merveille...

Un bandeau noir est posé sur tes yeux, tu me murmures alors... Je sais que je suis à toi?

Ah, la belle tigresse que tu es, qui ne renonce pas à sortir ces griffes... Alors que je te veux chatte ronronnante ou chienne docile selon, les humeurs qui taraudent mon esprit malin et tordu.... Je te mordille en te soufflant délicatement... Tu as choisis de te tenir ici, mains appuyées aux rebords de la fenêtre et de me tourner le dos... Alors, ma belle, c'est comme cela que tu vas rester tant que moi je le souhaiterais... Écarte tes jambes, si joliment parées et penche le buste en avant... Offre tes fesses à mon regard... Offre-moi cette jolie paire en forme de fraise à la peau encore vierge de traces? A mes mains désireuses de les caresser autant que de les maltraiter... Offre-moi cet univers dont le centre ravit mon envie déjà dressée sous mon pantalon...

Tu seras ma Perte, ma Résurrection... La brûlure qui dévore ma main quand elle vient frapper ta peau maintenant bien rougie, me figue sur place en étant ensorcelé de ce bruit de claquement sur ton fessier que j'aime tant? Comment te dire que le feu qui électrise mes doigts, se propage en moi, seconde après seconde, et intensifie le désir que j'ai de toi...?