Bonjour Monsieur, Madame,
Je crains que ma lettre soit un peu longue, mais elle vaut le coup d'être lu. C'est en début 2012 que j'entends parler d'une bourse d'étude italienne. Ainsi, après mon bac je décide donc d'entreprendre les démarches pour poursuivre mes études en Italie. Pour cela il fallait s'inscrire dans une école privée de langue italienne en partenariat avec l'ambassade d'Italie dans mon pays le Gabon, prendre des cours d'italien pendant 6 mois au terme desquels vous êtes soumis à un examen que vous devez valider pour l'obtention de votre visa, c'était l'une des conditions. Le 27 Aout 2013 je m'envolais pour l'Italie à bord de Lufthansa une compagnie allemande, munie évidemment d'un visa étudiant que je joindrais d'ailleurs à mon dossier pour qu'il n'y ait pas de doute.
Je rêve de devenir comptable comme un de mes oncles, ayant un bac économie aussi, pour moi ça colle. Mais ma mère qui est enseignante, me conviant d'étudier pour enseigner l'italien, je me dis pourquoi pas, conte tenue de la pénurie d'enseignant d'italien dans mon pays, aussi tout est facile pour eux : intégration à la fonction publique etc. En plus c'est une langue que j'aime bien depuis toute petite, je décide donc de m'embarquer dans ce qui aurait du être une belle aventure, mais c'était sans savoir qu'en Italie d'abord la femme noire est perçu d'une manière différente et dans d'autre parties d'Europe venir de l'Italie sous-entend qu'on est une clandestine bref une personne pas très recommandable.
Après ma License je décide de tenter ma chance comme étudiante d'échange (erasmus) à Genève. Je me suis donc installée à Genève en septembre 2013, mais malheureusement l'Italie me supprime ma bourse d'étude, j'ai malheureusement conjugué avec des problèmes d'argent, mais avec l'aide de mes parents j'ai pu finir mon année scolaire à Uni-Bastion à place Favre.
J'ai décidé de rester à Genève car il y'a plus d'opportunité, mais je peine à trouver du travail à cause en parti du faite que je viens de l'Italie et que pour beaucoup toutes celles qui viennent de l'Italie sont très peu recommandables. Je peine à vivre, je suis une personne très sérieuse, sinon je n'aurai pas le parcourt que j'ai aujourd'hui, je suis évidemment en fin de cycle de master. Tout ce que je veux et que désire c'est qu'on me donne ma chance, prouver que je suis une battante, une travailleuse. Je pense avoir le droit de rêver, de rire de jouir de la vie mais en ce moment ce n'est pas le cas, je suis épuisée et fatiguée.

Cela fait un bon moment que je suis serveuse,j'adore etre au contact des gens,je me sens bien et ça me permet de cottoyer du monde.

Je vous laisse mon numéro 0779434155, en espérant que vous contactiez.

En espérant que mon histoire vous ait touché, je reste en attente et ouverte à une éventuelle proposition de travail. En attendant, veuillez recevoir Monsieur, Madame, l'expression de mes sincères salutations.

Carelle Abeme Mba, brillante étudiante à l'université de Genève, département des lettres (Uni bastion)